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Anecdotik, le blog de Baptiste Charden
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Anecdotik, le blog de Baptiste Charden

Passante

Elle avait l'air épuisée, tenant par la main la turbulence de son enfant qui faisait, sans y être encore, l'école buissonnière.

Des heures sans sommeil, de travail invisible, vaisselle rangée et charge menthe à l'eau.

J'ai vu passer son visage, ses cernes, sa petite taille et les kilos en trop qu'elle devait détester.

Elle était belle de ses failles comme de ses échecs.


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Biodiversité et santé, enjeu majeur

Hier soir, rendez vous à l'UNESCO pour la projection exclusive de La Fabrique des Pandémies.

Marie-Monique Robin, la réalisatrice, explique :

“Le film apportera un éclairage inédit en donnant la parole à des scientifiques et spécialistes de terrain, qui ont l'impression de prêcher dans le désert.

Curieusement, l'impressionnante expertise qu'ils ont accumulée est largement ignorée des politiques qui se contentent de parer au plus pressé - avec des mesures sanitaires et des vaccins - sans s'attaquer aux causes qui sont à l'origine des pandémies.

Loin du discours anxiogène qui prévaut et qui caractérise en général les documentaires traitant des nouvelles maladies infectieuses, je voulais faire un film qui fasse du bien, en remettant de la cohérence dans les désordres qui nous assaillent.”

Les enjeux de biodiversité, liés à toutes les maladies émergentes, sont CRUCIAUX.

Il faut que chacun s'en empare et voit ce film.

Par ailleurs, s'il est vital de voir les gouvernements en prendre la mesure (et je peux vous dire que dimanche, c'est mort), nous pouvons, à l'échelle individuelle, le faire.


Prise de conscience, réduction de notre consommation de viande, choix de consommer plus diversifié. Cela peut-être fait quotidiennement.


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Partir.

Lorsqu'il faudra partir, je dirai “Déjà ? Vous êtes sur ?”. J'étreindrai ceux que j'aime et m'excuserai tant et plus de devoir les laisser.

Je sais que mes excuses ne suffiront pas mais je serai fatigué et n'aurai d'autre choix.

Je donnerai mon dernier souffle pour qu'elles soient fortes, pour qu'elles soient grandes, pour qu'elles soient ces étoiles qui brillent quand le ciel est pourtant nuageux.

Elles le sont.

Je leur dirai encore : “Vous verrez, je ne pars pas vraiment, vous me retrouverez dans l'air, dans l'eau, je serai autour de vous, et quand vous fermerez les yeux, si vous sentez un courant qui vous porte, une énergie qui vous tient la main, même aux plus sombres heures, vous saurez que c'est moi”.

Puis il sera temps d'y aller.
Le chemin n'est pas long mais on a tous rendez-vous.

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Naître et avoir

Quand elle a franchi cette porte, ce soir là, ma vie était folle mais j'étais perdu. A vrai dire, j'ignorais moi-même que j'étais perdu, pourtant, je ne retrouvais plus mon chemin à travers les grands arbres, et les clairières lumineuses se ressemblaient.

Comment se pouvait-il alors qu'une inconnue, perdue elle aussi, il n'y avait aucun doute sur la question, puisse connaître mon chemin ?

Je n'ai toujours pas eu réponse à cette question.
Mais elle savait. Tout.

Elle m'a prise par la main et m'a dit : “je t'ai trouvé, ne t'inquiète plus maintenant”.
Je n'ai pas pleuré, ni de soulagement, ni de bonheur, j'ai simplement su que c'était vrai. Et cela était tellement effrayant, que je voulais me persuader que c'était faux.

Comprenez-moi, sa bouche, ses hanches, malgré la lave, le feu et les brulures qui consument le passé, n'étaient rien au regard de sa certitude.

J'ai accueilli l'Amour. Lui ai juré que même du haut de mon être faillible, même encore si imparfait, il pourrait compter sur moi.

J'étais né. Enfin. Père.

Et je crois, aujourd'hui, que je n'étais fait pour rien d'autre que ce qu'elle m'a offert.

Quelles qu'auront été les difficultés, les montagnes, les pièges et les doutes, lorsqu'il faudra partir, je n'aurais qu'un seul mot à la bouche.

Merci.

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De l’apport du Rocky Horror Picture Show à la culture Queer.

L'autre matin, j'avais envie de vous parler de l'apport fantastique de la comédie musicale The Rocky Horror Picture Show à la culture Queer.

Ce billet n'a aucune prétention sauf celle de vous donner envie de découvrir ou redécouvrir l'oeuvre.

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Tout d'abord, le show, écrit par Richard O'Brien (Riff Raff), relate l'histoire d'un couple américain bien pensant se perdant au propre comme au figuré au coeur d'un “château de Frankenstein” tenu par un transsexuel extra-terrestre.

Si derrière ce pitch complètement dingue se cache un cirque grand-guignolesque qui aura inspiré des milliers de Drag Queens, le RHPS est surtout une critique au vitriol des mœurs, une injonction à la liberté, au plaisir et une réflexion au sens de la vie. Rien que ça.

Dammit, Janet!
Chanson de la quintessence du couple hétéro US WASP et derrière, les choeurs qui surjouent au dégout en répétant les fins de phrases mièvres. A la fois joyeux et furieusement drôle. Critique du mariage et de l'hétérosexualité.

https://www.youtube.com/watch?v=ZbpJb7hjb7M

The Time Warp
Le grand cirque décadent commence. On appréciera le criminologue, calme et posé, en maître de cérémonie, introduisant la chorégraphie, mimant ni plus ni moins, sous couvert de “saut dans le temps”, l'acte sexuel et la dépravation.

https://www.youtube.com/watch?v=umj0gu5nEGs

Sweet Transvestite
Tim Curry signe là une interprétation majeure et sa voix, chaude et grave, détruit les conventions, le genre, et nous donne envie immédiatement de porter des bas résilles. Masterclass de la transfiguration de l'hétérosexualité.

https://www.youtube.com/watch?v=bc80tFJpTuo

Touch-a, Touch-a, Touch-a, Touch Me
Chanson ultime de la découverte du plaisir féminin et de la libération qu'il provoque, il y a évidemment un côté voyeur et jubilatoire dans la transformation de Janet. Etre toutes et tous des “créatures de la nuit”.

https://www.youtube.com/watch?v=oHv0VrAUYLY

Rose Tint My World
Ce morceau si particulier, tant dans sa mise en scène que dans sa musicalité, est le basculement de toute la comédie musicale : en reprenant le leitmotiv de Frank-N-Furter “DON’T DREAM IT, BE IT!” c'est le choix pour tous et pour toutes, quelque soit sa sexualité, son genre et d'où l'on vient, de ne plus vivre par procuration mais d'être.
Un hymne terriblement actuel.

https://www.youtube.com/watch?v=9yZlRqk5_6U

I’m Going Home
S'il est bien une chanson qui parle de la désillusion d'un monde rêvé et surtout de sa confrontation à l'aliénation face aux normes sociétales, c'est bien celle-ci. I’m going home est un testament et il se termine par la mort de Frank-N-Furter. Symbolique mais bien réelle (il est condamné à mort et exécuté dans le film “pour son échec”), c'est le jugement de la société face à la dépravation et ce qui est considéré comme la décadence.

https://www.youtube.com/watch?v=mjHksjW4XQk

Superheroes
Point d'orgue du RHPS, cette chanson laisse derrière elle les fastes des bas résilles, de la luxure et de la folie, pour n'offrir plus que l'humanité nue. Dans son désarroi. C'est une chute brutale, “pessimiste et lucide" dira Wikipedia.

C'est également elle qui révèle le (non)sens terrible de tout “ce cirque” :

— ‘And crawling on the planet’s face, some insects called the human race. Lost in time, and lost in space. And meaning.’

https://www.youtube.com/watch?v=yjc-I-parYs

Ce sont probablement les trois derniers titres cités qui offre le secret de ce que le RHPS a de plus précieux : rien n'a de sens que de vivre ce que l'on rêve, ce que l'on voudrait être. Notre genre, comme notre sexualité, n'a aucune limite, ni aucune norme.

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Personnellement, lorsque le récit s'est refermé pour moi, il m'a beaucoup apporté après coup. Bijou du “Queer”, il contenait à mes yeux la folie comme l'abandon, la marginalité contre la raison, la société (sous la forme d’un Riff Raff pernicieux) contre la libération.

Aujourd'hui encore, le Rocky Horror Picture Show résonne en moi et le monde serait plus heureux s'il y avait plus de Frank-N-Furter.

L'oeuvre, magistrale, vaut encore d'être écoutée, vue, découverte, et comprise.

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Sans lune

Nuit sans lune, à la lumière orange d'un Paris de pluie.

J'entends de mystérieux voyageurs passer entre les gouttes et le bruit si particulier des tôles urbaines grincer aux rues interdites.

Dans cette ville fantôme de ce qu'elle fut, les rats ne sont plus ceux qui courent la nuit lorsque plus personne n'ose vivre, ils sont ceux qui rentrent vite aux dix-huit heures de l'horloge déshumanisée.

Posté à la fenêtre, je suis l'eau qui s'infiltre, l'humidité qui point, mes rêves sont bleus et déjà, oui, je suis le sel sur ces blessures que vous aviez cru oubliées.


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En musique

Voilà quelque chose que j’aurais du faire depuis bien longtemps mais je viens de “pousser ma musique” sur les différentes plateformes, à savoir Spotify, Deezer, Apple Music, Amazon, etc.

Maintenant, quand vous taperez *Baptiste Charden*, vous pourrez entendre mes modestes mélodies. Certaines encore assez actuelles, d’autres plus anciennes voire confidentielles, inédites.

Notamment le travail réalisé avec mon père ou mes enregistrements californiens à Long Beach.

Je ne vais pas remercier tous et toutes de m’avoir accompagné toutes ces années mais ça m’a ému de retrouver, de mettre en ligne, tout ce son. Comme un voyage musical à travers le temps.


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