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Anecdotik, le blog de Baptiste Charden
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Anecdotik, le blog de Baptiste Charden

Le choix
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J’arrive, au ciel bas du soir à l’humeur d’encre.
J’arrive, au bras décharné du demain qui ne point pas.

Tu me regardes toi ?
Tu te demandes qui je suis ou le sais-tu trop bien ?

Je ne viens pas apporter de mauvaises nouvelles que tu ne saches déjà.
Je ne viens rien faire qui ne soit.

J’arrive au ciel bas à l’allure haute.
Montant triomphant un cheval d’écume.
Et d’au delà des marches d’où monte la rumeur, je m’assois.

Tu me verras.
Je serais la clef et le gouffre, et tu me choisiras.

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Vous n'êtes obligés de renoncer à rien.
- N’écoutez ni ceux qui l’ont fait, ni ceux qui aimeraient que vous le fassiez. Puisque demain nous serons ailleurs, aujourd’hui vous pouvez tout faire, l’improbable comme l’impossible, l’espoir comme le rêve.
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Courir dehors

Tu regardes dehors et je vois tes yeux s’émerveiller.
Une voiture qui passe,
un chien.

Les gens discutent et tu tends l’oreille,
pour toi rien n’est sale, perverti,
rien n’est passé, rien n’est déçu.

Tu regardes dehors et je vois tes yeux me dire “je veux y aller”.

Tu veux courir, tu veux crier, vivre, aimer, sentir.

J’aime ta vie plus que je ne m’aime car à travers tes yeux, c’est l’amour.
Celui des êtes humains comme celui de la nature.
L’amour qui ne fait aucune distinction entre chaque tout puisque tout mérite d’être aimé, découvert, vu, serré contre soi.

Je vais te serrer contre moi pour que tu serres le monde contre toi.

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En chaque chose, du gris

En ces temps troubles et troublés, je voulais déclamer mon amour pour la modération. Cet art qui consiste à mesurer les choses pour en trouver un juste milieu, cette philosophie qui recherche et affine le ni trop peu, ni trop plein.

Pourtant cette position connait une bien mauvaise presse : pour les pros fanatisés, être modéré ce serait comme être “contre”, “si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi”. Pour les antis, être modéré c’est déjà être collabo, déjà accepter de ne pas refuser.

Pris en tenaille à droite comme à gauche, le modéré finit par passer pour celui qui n’a pas choisi, le lâche ou le sans conviction. Elle est là la difficulté de la Voie du Milieu.

Et que les énervés en bleu restent dos-à-dos avec les fanatiques en rouge, je resterais là, tenant mon drapeau moucheté.

Ma liberté c’est de choisir d’être pondéré en chaque chose.
Mon bonheur fleurit déjà sous le cri de vos indignations.

Je fais le silence.

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L’exceptionnelle
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Partager sa vie avec quelqu’un d’exceptionnel est troublant, difficile, douloureux mais incroyable.
Il devient alors dur, de poser des mots sur une force pure, une fragilité extrême, une évidence qui tour à tour semble être née avant soi et être là depuis quelques instants.

Le monde retiendra que je me suis tenu là, avec mes faiblesses, mes erreurs mais un amour authentique et non négociable, un amour que j’ai essayé de faire ressembler à elle. Exceptionnel.

Sa richesse quand elle me dit “mais c’est pour ça que tu m’aimes, non ?”.

Non.
Je t’aime pour tout ce que tu es.

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Invictus

Ma famille est mon bien le plus précieux.
Parce que je connais sa valeur, sa pureté, sa rareté.
Je suis comme le diamantaire qui reconnait le Grand Mogol.

J'ignore encore combien de temps je pourrais conserver mon bien intact, si on me l'arrachera ou si la vie me le fera échapper des mains, avec ironie et désinvolture.

Ce que je sais, c'est que je me battrais comme les gens de lumière se battent : en silence, sans haine et avec une détermination plus grande que leur vie.
C'est ainsi que je suis fait.
Dragon de K'un-L'un.

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La ville

Quand j'ai ouvert la porte de mon immeuble ce matin, la ville, avec ses lumières, son bruit, s'est engouffrée en moi.

Je suis enfant de la cité. Entouré de ses parents mais seul à la fois, comme des milliers d'autres moi-même.

“C'est l'heure de se lever, mon petit, la vie doit bien t'attendre quelque part.”

La ville comme berceau, à la fois rassurant et anonyme.
On s'endormirait à la belle étoile d'un feu, le flux des passants dans les veines.
On serait écorché comme le ciel qui zèbre parfois l'entre deux toits.

C'est quand nous sommes perdus que nous nous retrouvons,
Et c'est ainsi que la ville nous aime.

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De l'art de mesurer l'amour

Dans quelle mesure peut-on évaluer l'amour entre deux personnes ? La force d'un couple, son intensité ou la puissance des sentiments ?

Certains vous diront que ça se lit dans le regard, que c'est égal au désir qu'ont les amants l'un pour l'autre, d'autres vous parleront de bien s'entendre, d'avoir des choses à se dire, longtemps.

Et si finalement, tout était une question de “ce nous traversons” ?
L'amour, la force de ce qui nous unit, ne se mesurerait que par les épreuves passées et réussies, les coups durs, les moments de doute.

Etre là, encore là, même après “tout ça”, même après les tempêtes et les mers démontées.

Au bout, l'amour qui ne fait plus aucun doute car on a survécu pour lui.
“La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure.” (St Augustin)

Et qu'importent les vagues, elles seront à l'âme mais pas au coeur.

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(im)mobile

Ô toi, voyageur immobile,
franchis les frontières de pays fous,
vole par dessus les cols, les vallées, les forêts.

Tu tiens ton livre serré contre toi quand tes yeux ne le parcours pas.
Tu te tiens droit dans le métro, le bus ou dans ton lit.

Seul, tu ne l'es jamais mais quand tes draps sont trop froids pour se rappeler de corps étrangers et amis, alors tu repars.

Tu chevauches, tu traverses.
Puis-je un jour avoir la chance de te croiser.
Non pas ici, là-bas, là où tu seras entre deux pages.

Nous voyagerons ensemble comme dans une chanson d'Ane Brun,
ton sourire fera écho à celui de la montagne, du vent et des paysages que nos yeux auront fabriqués.

Ô toi, voyageur immobile,
quand le livre se refermera, nous y resterons peut-être.
Une nuit ou deux.

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