
Action !
Parfois, en soirée, l’alcool et la fatigue exacerbant tous nos traits, à la manière d’acteurs jouant mal, on voit les fils de nos marionnettes.On distingue nettement celui ou celle en manque de tendresse, celui qui a le regard lubrique de la frustration, celle qui se dit que ce soir elle va rencontrer le prince charmant, coûte que coûte.
On voit aussi le couple apparemment heureux mais qui irait bien voir ailleurs, les timides qui voudraient bien ne plus l’être ou les malheureux chroniques, acteurs de leur propre détresse.
J’ai du mal à savoir si cette super-vision, cette possibilité tout à coup de percevoir la petite foule d’une fête au scanner des émotions, est une bonne ou une mauvaise chose.
C’est un peu comme au cinéma, on a immédiatement de la compassion ou de l’amour pour ces êtres humains, à la simple recherche du bonheur, et de l’autre, on se dit qu’on aurait préféré ne pas voir les décors en carton pâte, le making of des effets spéciaux…
Envoyez la musique.