On est tous le fils de quelqu’un.
Je n’ai pas choisi d’être son fils à lui.
Lui, ce fou chantant, anxieux, mégalo, casse-couilles génial.
Lui, cet auteur, musicien, peintre…
Il m’a montré ce que c’était qu’être un artiste.
Parce que ce n’est pas un métier, c’est quelque chose que l’on porte en soi.
Comme une croix parfois, comme un cadeau à faire aux autres aussi.
Une malédiction bienheureuse.
Aujourd’hui, malgré ce drôle de ciel d’Avril, qui pleut et qui rit,
ce n’est pas la pluie qui tombe sur mon visage,
c’est de l’eau dans mes yeux.