Faisons-nous notre propre malheur ?
Le rythme de travail s’est intensifié sur ces dernières années, chaque salarié a l’impression qu’il faut travailler plus, plus vite pour un salaire équivalent (ce qui est un autre débat). Tout cela est générateur de fatigue, de stress, on a même vu apparaître des phénomènes de Burn-Out (sorte de crise de nerfs version boulot). Les accusés sont la mondialisation, les pays émergents à la main d’oeuvre pas chère, les patrons tyranniques qui veulent toujours plus de profit…
Mais au fait, et si NOUS étions responsables ?
Pas seuls, soit, mais aux premières loges.
A force de demander un service toujours plus rapide, d’attendre un produit commandé 24h plus tôt, de faire des scandales lorsque les choses qui se faisaient avant en une semaine ne se font pas en deux heures, à force d’exiger et de trouver normal d’en attendre toujours plus pour un coût toujours plus petit…
Je dis que nous sommes responsables de notre propre malheur et qu’à l’instar d’un mode d’alter-consommation plus vert et plus responsable, nous pourrions également penser à un mode de consommation qui replacerait l’humain au centre de nos préoccupations.
Penser à ce commerçant qui, en rentrant chez lui plus tôt, verra davantage son gamin, penser à cet artisan qui, en ayant deux jours de plus pour faire son travail, produira quelque chose de meilleure qualité sans pâtir d’une pression inutile.
Un commerce social comme il existe un commerce équitable.
Il faudrait respirer je crois, il faudrait respirer.
