Si l’on considère que j’ai un métier (car à vrai dire, j’en ai plusieurs), j’ai un problème qui ne date pas d’hier : je n’aime pas vendre.
J’aime créer, j’aime partager, j’aime donner souvent, mais vendre… à tout prix, comme il faut, de la meilleure manière, même symapthiquement, non.
Et je crois que ça remonte à toujours, quand, plus jeune, j’avais déjà du mal à me vendre moi-même dans ce métier si particulier qu’est le show business. J’étais déjà incapable d’expliquer pourquoi j’étais génial, pourquoi il fallait croire en moi ou pourquoi j’étais le prochain John Lennon.
Aujourd’hui rien n’a changé, je n’ai toujours convaincu personne que je suis le prochain John Lennon, pas même moi, et je n’arrive pas à trouver du plaisir, ou de l’intérêt à vendre des choses.
En revanche, j’ai beaucoup à donner et je crois avoir bâti des univers plus complexes, subtiles et riches que jamais. C’est une fierté.
Je vous partage cela tant que je peux, avec un peu de mes espoirs aussi et puis il sera l’heure que je retourne au bureau.