Un déménagement c’est toujours un traumatisme.
Parce que l’on quitte un endroit dans lequel on a ri, aimé, vécu, pleuré, laissé des bouts de soi.
Parce que l’on pose tout ce que l’on a, tous nos trésors, dans des boites que l’on ferme.
Parce que notre futur “chez soi” n’existe pas encore ; il est rêvé, pensé, représente un espoir mais pas encore tangible.
Ma nouvelle maison est grande.
Lumineuse.
Le matin je n’entends pas le bruit de la ville mais un silence heureux.
Je crois n’avoir jamais été autant en paix à Paris qu’aujourd’hui. Même en comptant les appartements que j’ai habités avec mes parents.
Cette maison sent la sérénité, la force. Elle me rassure et me parle.
Cette maison sera mon havre.