arrow-down arrow-down-double arrow-left-double arrow-right-double arrow-up arrow-up-double heart home menu movie profile quotes-close quotes-open reblog share behance deviantart dribbble facebook flickr flipboard github social-google-plus social-instagram linkedin pinterest soundcloud spotify twitter vimeo youtube tumblr heart-full website thumbtack lastfm search cancel 500px foursquare twitch social-patreon social-vk contact

This website uses cookies to ensure you get the best experience on our website.

What's a cookie? Got it!
Anecdotik, le blog de Baptiste Charden
Loading

Anecdotik, le blog de Baptiste Charden

Showing 6 posts tagged musique

“Dis quand reviendras-tu ?” (LIVE) en intégral, avec la douceur de Patrick Pernet au piano.

Interprétée au Connétable dans le cadre du concert exceptionnel pour la sortie du livre “Un Ange en Noir” d'Alain Wodrascka.

Un petit bonbon de mélancolie signé Barbara

View post
De l’apport du Rocky Horror Picture Show à la culture Queer.

L'autre matin, j'avais envie de vous parler de l'apport fantastique de la comédie musicale The Rocky Horror Picture Show à la culture Queer.

Ce billet n'a aucune prétention sauf celle de vous donner envie de découvrir ou redécouvrir l'oeuvre.

image

Tout d'abord, le show, écrit par Richard O'Brien (Riff Raff), relate l'histoire d'un couple américain bien pensant se perdant au propre comme au figuré au coeur d'un “château de Frankenstein” tenu par un transsexuel extra-terrestre.

Si derrière ce pitch complètement dingue se cache un cirque grand-guignolesque qui aura inspiré des milliers de Drag Queens, le RHPS est surtout une critique au vitriol des mœurs, une injonction à la liberté, au plaisir et une réflexion au sens de la vie. Rien que ça.

Dammit, Janet!
Chanson de la quintessence du couple hétéro US WASP et derrière, les choeurs qui surjouent au dégout en répétant les fins de phrases mièvres. A la fois joyeux et furieusement drôle. Critique du mariage et de l'hétérosexualité.

https://www.youtube.com/watch?v=ZbpJb7hjb7M

The Time Warp
Le grand cirque décadent commence. On appréciera le criminologue, calme et posé, en maître de cérémonie, introduisant la chorégraphie, mimant ni plus ni moins, sous couvert de “saut dans le temps”, l'acte sexuel et la dépravation.

https://www.youtube.com/watch?v=umj0gu5nEGs

Sweet Transvestite
Tim Curry signe là une interprétation majeure et sa voix, chaude et grave, détruit les conventions, le genre, et nous donne envie immédiatement de porter des bas résilles. Masterclass de la transfiguration de l'hétérosexualité.

https://www.youtube.com/watch?v=bc80tFJpTuo

Touch-a, Touch-a, Touch-a, Touch Me
Chanson ultime de la découverte du plaisir féminin et de la libération qu'il provoque, il y a évidemment un côté voyeur et jubilatoire dans la transformation de Janet. Etre toutes et tous des “créatures de la nuit”.

https://www.youtube.com/watch?v=oHv0VrAUYLY

Rose Tint My World
Ce morceau si particulier, tant dans sa mise en scène que dans sa musicalité, est le basculement de toute la comédie musicale : en reprenant le leitmotiv de Frank-N-Furter “DON’T DREAM IT, BE IT!” c'est le choix pour tous et pour toutes, quelque soit sa sexualité, son genre et d'où l'on vient, de ne plus vivre par procuration mais d'être.
Un hymne terriblement actuel.

https://www.youtube.com/watch?v=9yZlRqk5_6U

I’m Going Home
S'il est bien une chanson qui parle de la désillusion d'un monde rêvé et surtout de sa confrontation à l'aliénation face aux normes sociétales, c'est bien celle-ci. I’m going home est un testament et il se termine par la mort de Frank-N-Furter. Symbolique mais bien réelle (il est condamné à mort et exécuté dans le film “pour son échec”), c'est le jugement de la société face à la dépravation et ce qui est considéré comme la décadence.

https://www.youtube.com/watch?v=mjHksjW4XQk

Superheroes
Point d'orgue du RHPS, cette chanson laisse derrière elle les fastes des bas résilles, de la luxure et de la folie, pour n'offrir plus que l'humanité nue. Dans son désarroi. C'est une chute brutale, “pessimiste et lucide" dira Wikipedia.

C'est également elle qui révèle le (non)sens terrible de tout “ce cirque” :

— ‘And crawling on the planet’s face, some insects called the human race. Lost in time, and lost in space. And meaning.’

https://www.youtube.com/watch?v=yjc-I-parYs

Ce sont probablement les trois derniers titres cités qui offre le secret de ce que le RHPS a de plus précieux : rien n'a de sens que de vivre ce que l'on rêve, ce que l'on voudrait être. Notre genre, comme notre sexualité, n'a aucune limite, ni aucune norme.

image




Personnellement, lorsque le récit s'est refermé pour moi, il m'a beaucoup apporté après coup. Bijou du “Queer”, il contenait à mes yeux la folie comme l'abandon, la marginalité contre la raison, la société (sous la forme d’un Riff Raff pernicieux) contre la libération.

Aujourd'hui encore, le Rocky Horror Picture Show résonne en moi et le monde serait plus heureux s'il y avait plus de Frank-N-Furter.

L'oeuvre, magistrale, vaut encore d'être écoutée, vue, découverte, et comprise.

View post
En musique

Voilà quelque chose que j’aurais du faire depuis bien longtemps mais je viens de “pousser ma musique” sur les différentes plateformes, à savoir Spotify, Deezer, Apple Music, Amazon, etc.

Maintenant, quand vous taperez *Baptiste Charden*, vous pourrez entendre mes modestes mélodies. Certaines encore assez actuelles, d’autres plus anciennes voire confidentielles, inédites.

Notamment le travail réalisé avec mon père ou mes enregistrements californiens à Long Beach.

Je ne vais pas remercier tous et toutes de m’avoir accompagné toutes ces années mais ça m’a ému de retrouver, de mettre en ligne, tout ce son. Comme un voyage musical à travers le temps.


image
View post
Loading post...
No more posts to load